L'Obélisque
de la Concorde
Un
peu d'histoire:
Aux alentours de 1798, le nouvel état français
post-révolutionnaire est géré par le Directoire.
Or, le Directoire en question voit d'un mauvais
œil, un petit corse qui fait de plus en plus de bruit. (sans vouloir le
dénoncer, il s'agit de Napoléon Bonaparte).
Le Directoire décide donc, pour le calmer, de
l'envoyer en égypte.
Sitôt dit, le petit corse prend ses bagages,
quelques porteurs (36 000 hommes) et s'en va voir les fameuses plages de sable
fin qui font la fierté de l'Égypte.
Sur place il découvre avec émerveillement, les
antiques constructions égyptiennes. Il trouve les pyramides vachement solides
comme constructions mais d'après lui, ça manque de fenêtres.
À Louksor, il tombe béat d'admiration devant les
deux obélisques qui ornent l'entrée du temple. Il se dit tout de go, que cela
ornerait superbement son petit jardinet parisien et jure de revenir bientôt
pour déménager l'objet.
Mais pour l'heure, il a quelques différents à
régler avec certains autochtones dans les campagnes d'égypte.
De retours à Paris, il cause de l'obélisque à sa
bergère qui trouve cela hyper on-line. Joséphine Tascher de La Pagerie qui est
une fameuse pipelette s'empresse d'en parler autours d'elle, notamment au cours
des soirées sado masochiste où elle se fait appeler "Beauharnais".
Mais Napoléon à déjà envie d'autres horizons. Son nouveau kif, c'est les iles.
Elbe, Saint Hélène. Il n'en reviendra pas de tant de beauté.
Jean Baptiste Apollinaire Lebas, ingénieur
polytechnicien de son état et Marie Joseph Paul Roch Yves Gilbert Motier,
marquis de La Fayette avait tous deux entendu parler de l'obélisque lors d'une
soirée SM chez la "Beauharnais".
Napoléon n'étant pas rentré de son dernier
voyage à Saint Hélène, ils
envisagent de rapatrier l'objet pour leur propre compte.
Motier part immédiatement pour l'Égypte, mais le
pauvre La Fayette est envoyé en congrès aux Amériques.
1836, Motier rapatrie l'obélisque à Paris. Il
n'a pas le temps d'arriver chez lui que les responsables du gouvernement lui
sautent dessus alors qu'il traverse la place de la Concorde. Il est sommé de
résoudre au plus vite un problème crucial. La dernière guerre a laissé un
monceau d'uniformes sales à laver. Il est chargé de trouver un système de
séchage pour tout ce linge. Il pose l'obélisque au hasard, au milieu de la
place et s'en va réfléchir.
De l'autre coté de l'atlantique, La Fayette est
confronté au même problème exactement.
Les deux hommes échangent une correspondance par
pigeon voyageur traversant l'océan. (C'est, à l'époque le moyen le plus rapide
pour le courrier entre les deux continents, les Américains ayant fait une
expérience décevante avec le ponny express).
Soudain, la solution jaillit des deux cerveaux.
Il suffit de tendre une corde à linge entre les deux continents pour faire
sécher les milliers d'uniformes franco-américains. L'obélisque de la concorde
servira de piquet et, de son côté, La Fayette en fait construire une deuxième à
Washington pour pouvoir tendre le câble.
Mais les essais sont décevants. Le câble
n'arrête pas de casser. On en reviendra vite au séchage traditionnel, aux
fenêtres des maisons.
Quelques décennies plus tard, on utilisera le
câble pour transmettre les conversations téléphoniques entre les deux continents.
Et depuis, dans les deux capitales, on subit la
vue de deux bêtes piquets à linge qui ne servent à rien du tout.
C'est triste !
L'Obélisque de la Concorde II
Obélisque: Du grec obéliskos, qui veut dire: Broche
à rôtir.
(vous pouvez vérifier !)
Début
de l'époustouflante déduction. (accrochez-vous !)
S'il y avait broche à rôtir, c'est qu'il y avait
rôti.
Or, je ne sais pas si vous avez vu la taille de
l'obélisque de la Concorde...
Cela fait frémir ! Imaginez la taille de la
bestiole que l'on embrochait sur l'obélisque !
Plus grave encore. Cela veut dire qu'au temps
d'Aménophis III (XVIIIe dynastie), Séti Ier, Ramsès II, Ptolémée Ier et
consort, il existait du gibier d'une taille colossale, dont on évite
mystérieusement de nous parler dans les livres d'histoire.
Donc, récapitulons. D'immenses animaux vivaient
donc il y a 3200 ans, en haute égypte,
du temps des pharaons.
Or, que connaissons-nous comme gros animaux ? à part le fameux chapon de Noël qui est
d'une taille respectable, il n'y à guère d'autres que les ... DINOSAURES !!!
Enfer et damnation ! Cela veut-il dire que,
contrairement à tout ce que nous savons de l'histoire de l'évolution, les
dinosaures auraient bel et bien côtoyé les hommes, il y a 32 siècles.
Conséquence logique: La prochaine fois que je
croise mon prof de science-nat de 6é dans la rue, je lui mets deux claques. Ça
lui apprendra à m'avoir raconté que les dinosaures ont disparu depuis 100
millions d'années.
Si nous poussons plus loin notre démonstration
fulgurante, nous pouvons raisonnablement nous demander quelle était la taille
des êtres qui manipulaient de telles broches à rôtir. Selon mon estimation
rigoureuse, ils devaient mesurer 208 mètres et chausser du 786.
Il est alors évidant que les pyramides sont en
réalité des châteaux de sables façonnés par les enfants de ces géants.
Étrangement, nous n'avons jamais découvert de corps
géants. C'est donc qu'ils se cachent encore quelque part.
Aujourd'hui, je lance un cri d'alarme.
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !"
Nos dirigeants sont d'une inconscience absolue
en laissant l'obélisque au beau milieu de la place de la concorde.
En effet, cette broche à rôtir doit sûrement
manquer à une famille de géants qui doit être, en ce moment, en train de la
chercher.
S'ils arrivent à Paris pour la récupérer, je ne
vous dis pas les difficultés que l'on va avoir pour les loger !!!
Skar
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